Le laïc catholique de l'année 2008
Comme chaque année le Salon beige nous invite
à voter
pour le laïc catholique de l'année 2008 .
Voici la sélection en vue de l'élection finale du 15 janvier:
Magdi Allam : journaliste musulman italien baptisé par le
Pape pendant la nuit pascale 2008. Condamné à mort par des islamistes, son courageux témoignage
public l'oblige à bénéficier d'une protection rapprochée. Début décembre, il a
créé en
Italie un nouveau parti politique pour une Europe chrétienne.
Ingrid Betancourt : après sa libération, son témoignage de foi, de conversion et de dévotion, manifesté ostensiblement, vaut aujourd'hui à cette franco-colombienne un doux silence médiatique après des années de battage.
Béatrice Bourges : ancienne attachée parlementaire, cette mère de deux enfants se bat aujourd'hui contre l'influence du lobby gay, pour la défense de l'enfant (www.protection-enfance.fr), contre l'homoparentalité.
Henri de Luxembourg : pour son refus de signer la loi légalisant l'euthanasie, le Grand-Duc du Luxembourg prend le risque de perdre le pouvoir de sanctionner les lois. Sa ferme opposition lui attire le soutien de nombreux militants pro-vie en Europe, de Rome (voir aussi ici et ici) à certains eurodéputés. Actuellement, une pétition lancée au Luxembourg par un catholique tente de contrecarrer la réforme constitutionnelle en cours.
Philippe Schmitt : le
père d'Anne-Lorraine s'est exercé durant l'année 2008 à lutter contre l'injustice,
comme il l'avait
annoncé publiquement. Il consacre aujourd'hui son énergie à oeuvrer pour une réforme de
fond du
système judiciaire. Il est Président du Comité d’Orientation de l’Institut pour la Justice.
Le célèbre blog catholique a choisi de ne pas nominer les laïcs engagés dans la politique partisane, comme si un bon catholique se devait d'apparaitre neutre politiquement. Paradoxalement , dans le post
suivant, LSB fustige les politiques catholiques qui mettent leur foi de côté dans le combat politique.
Il me semblerait bien, au contraire, de recenser les hommes engagés politiquement et qui ont exprimé publiquement ce qui leur dictait leur foi. Je n'en ai trouvé que deux.
Alexandre Simonnot, le conseiller municipal de Taverny (Val-d'Oise) , membre du comité centrale du FN affirme haut et forme son appartenance à la religion catholique.
Il avait détruit en 2006 un "préservatif géant" érigé par la municipalité UMPS de la ville en plein centre de la commune.
« Je ne pouvais pas tolérer que ce préservatif reste là au vu et au su de tout le monde et notamment des enfants
qui passent par là. C'est une atteinte aux bonnes moeurs. » Il a écopé par la justice du
système à 1000 € d'amende et 9000€ de dommages et intérêts.
Christian Vanneste, député CNI, s'affirme lui aussi sans complexe comme catholique. Il a été condamné le 24 janvier 2006 par le tribunal de grande instance de Lille pour avoir
déclaré à la tribune de l’Assemblée nationale que « l’homosexualité était inférieure à l’hétérosexualité » .
Aucun parti n’est la maison
naturelle du catholicisme, mais force est de constater que l'on ne trouve pas l'équivalent des Simmonot et Vaneste dans les autres
formations