La sarkocratie en action
Aprés l'épisode de St-Lo, la Sarkocratie encore en action ; mensonges et
abus de pouvoir.
Questionné par le journaliste Jean-Dominique Merchet, qui anime le blog Secret Défense , Aymeric Chauprade, se déclare "stupéfait" par la mesure prise à son encontre par le ministre de la
Défense : "On me coupe la tête. Je n'ai eu aucun contact avec le cabinet du ministre, qui n'a pas cherché à m'entendre avant de prendre cette décision à la suite de la parution d'un seul
article." Il est "très fâché", et prévient qu'il y aura de la "bagarre". Il se défend en expliquant : "Je présente la thèse [du complot américano-israélien], certes de manière avantageuse, mais
sans la faire mienne. Je souhaitais mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l'humanité pense que les attentats du 11 Septembre sont le fruit d'un tel
complot." (Le point)
Jeudi soir, lors de l'émission "face à la
crise", David Pujadas a osé affirmer que
les futurs patrons de l'audiovisuel public seraient dorénavant nommé par le Président. "C'est factuellement faux", a affirmé Sarkozy :
"Le nom proposé part aux commissions des affaires culturelles de l’Assemblée et du Sénat, où, tenez-vous bien, il doit être accepté à la majorité des trois cinquièmes. C’est-à-dire, et j'y ai
tenu, que l’opposition doit être d’accord avec la majorité pour accepter le nom.Vous voyez qu’on est bien loin de la caricature d’un président de la République seul dans son bureau qui va nommer
le président de France Télévisions."
Sauf que c'est faux. La majorité des trois cinquièmes est
requise pour s'opposer au candidat... et non pour l'accepter. Voir la loi adoptée et l'article 13 de la Constitution cité dans la loi, qui dit
notamment ceci : "Le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages
exprimés au sein des deux commissions". (Le Salon beige).