Sa peau au bout de ses idées
La cause est entendue. Brasillach n'aimait pas les communistes, les francs-maçons et les juifs.
De Gaulle n'ayant pas jugé bon de le grâcier, l'écrivain a donc été fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge après un procès vite expédié.
Pour certains, on en a fait un martyr en le condamnant à mort, pour d'autres il méritait son sort en raison de son antisémitisme virulent et de sa collaboration avec l 'Allemagne nazie. Le fait est que Brasillach a payé très cher le fait de ne pas être dans le camp des vainqueurs.
Durant son proçès, il concédait: "j'ai pu me tromper sur des hommes, des faits, des circonstances mais je n'ai rien à regretter de l'intention qui m'a fait agir."
Quant à son antijudaïsme, il ressemble à celui de Céline. Il n'est pas réel. Il n'a rien contre le juif en tant que juif. Il lui reproche seulement de ne pas être totalement français, c'est à dire pas français du tout.
Il s'en explique:
"Notre doctrine essentielle est qu'il n'y a pas de fatalité. Si l'on croyait à la fatalité, on ne lutterait pas. Il n'y a pas de fatalité, et un noble esprit peut toujours échapper aux forces de sa race, mais c'est qu'il doit les combattre, car ces forces existent. Que le Juif soit naturellement révolutionnaire, c'est ce qu'affirmait Bernard Lazare."
"Dans ma ville natale, comme dans d'autres villes du Midi, il y a des Juifs établis depuis des siècles, de ces Juifs à demi assimilés, qui portent des noms à consonance française, avec qui la
population s'est toujours fort bien entendue. Mais c'est un de ces Juifs du Midi, Crémieux, qui a promulgué en faveur de ses frères barbares la
funeste loi algérienne. L'assimilation n'a pas prévalu contre la race.
La méfiance est la règle d'or de la politique.
Il n'y a aucune raison pour faire porter à l'ensemble d'un peuple le poids des péchés de quelques-uns ?
Mais il n'y a aucune raison non plus pour absoudre et accueillir sans distinction tout un peuple étranger à cause des services de quelques-uns...."
"Les Juifs étaient des hommes comme les autres, mais que, lorsque sur dix Français dans une administration,
huit étaient Juifs, les Juifs n'étaient pas des Français comme les autres. C'est là, en effet, une part importante du problème"
Que sont donc les Juifs ? Ce sont des étrangers. « Dans une société bien faite, il ne devrait pas être plus
fâcheux d'être un Juif à statut en France, que d'y être un Polonais,
un Turc, un Anglais, un Allemand, ou un Brésilien. C'est l'assimilation inconsidérée qui fait l'antisémitisme. » Nous n'avons pas changé d'avis.
Les Juifs sont des étrangers.
Certains écrits de Brasillach sont démesurés. C'est vrai. Il faut les prendre non pas au pied de la lettre mais comme le cri de celui qui gueule une vérité que l'on refuse d'entendre.
Aujourd'hui, cette réalité demeure incontestable, les exemples ne manquant pas malheureusement . Il s'avère que les outrances de cette communauté ne feront que renforcer l'éxécration publique à leur égard , une opprobre silencieuse, encore contenue par le spectre de la répression judiciaire.
Et aujourd'hui encore, s'il fallait fusiller tous les scribouillards qui ont pavoisé lors de la prise de pouvoir des Kmers rouges, les chanteurs et poêtes qui ont célébré Staline, les hommes politiques français qui ont soutenu les crimes les plus odieux au Cambodge, à Cuba , en URSS, en Chine et en Israel (j'allais oublier), il y aurait une pénurie de plomb.