Justice en ex-Yougoslavie
L’ancien dirigeant serbe de Bosnie, M. Radovan Karadzic, a été arrêté,après treize années
passées dans la clandestinité. Recherché par le Tribunal pénal international (TIP) pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, il est le responsable présumé du massacre de huit
mille hommes musulmans commis à Srebrenica en juillet 1995. Le Dr Karadzic exercait sous un fausse idendité dans une clinique de Belgrade et se cachait son visage derrière une grande barbe
grise.
Un qui ne se cache pas, parce qu'il est du bon côté : c'est Hashim Thaçi, l'actuel président du Kosovo soupçonné trés fortement par l'ancien juge du TPI Carla del Ponte (peu suspecte de
sympathie avec les Serbes), de diriger un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes .
Environ 300 prisonniers auraient été transportés pendant l’été 1999 depuis le Kosovo jusqu’en Albanie où ils auraient été enfermés dans une sorte de prison. Les organes prélevés auraient
été "envoyés vers des cliniques à l’étranger pour être implantés sur des patients qui payaient", pendant que les victimes restaient "enfermées jusqu’au moment où elles étaient tuées pour d’autres
organes".
Madame Carla del Ponte est actuellement ambassadrice de Suisse dans
un pays d'Amérique latine. Il lui a été conseillé fortement de la "boucler".
Je ne sais plus qui disait : toute guerre est une boucherie et même un concours de boucherie, et cela en dépit de l’héroïsme de bien des combattants ; si
bien qu’à la fin du conflit le vainqueur n’est plus qu’un bon boucher, et le vaincu, un mauvais boucher. Le vainqueur peut alors infliger au vaincu une leçon de boucherie mais il ne saurait
lui administrer une leçon de droit ou de justice.
Carla Del Ponte
La chasse, les criminels
de guerre et moi