Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Eclairage

De l'assassinat en politique

31 Juillet 2009, 05:47am

Publié par Sacha

 Les assassins des hommes politiques sont souvent décrits comme des êtres quelconques , un peu falots,  parfois un peu  illuminés. L'histoire officielle démontre qu'ils ont agi seuls, mus par une conviction personnelle très forte. Le point commun entre tous ces crimes, c'est qu'ils ont changé le cours de l'histoire du monde. Ainsi, le juif Prinzip en tuant l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche à Sarajevo, déclenche la première guerre mondiale. Le nationaliste Raoul Villain après avoir abattu Jaurès le 31 juillet 1914 déclare avoir agi en solitaire pour « supprimer un ennemi de son pays ». En fait il supprime le dernier opposant français à l'entrée en guerre.
Parfois mais très rarement, on retrouve derrière tout cela des commanditaires. Le meurtre de l'amiral Darlan par Bonnier de la Chapelle fut ainsi commandité par Le Comte de Paris et le général De Gaulle.
On peut aussi  penser raisonnablement qu' aux USA  les assassinats des Kennedy , de Mc Kinley et de  Lincoln et certains accidents opportuns ( Patton) ont eu une incidence  qui dépasse les auteurs de ces crimes. Dans les enquêtes policières, on dit toujours;  "cherchez à qui profite le crime ". En politique, on pourrait dire également ; cherchez qui est derrière le criminel ".

Commenter cet article
P
Bonjour,Il est certain que Bonnier, royaliste convaincu, a cru agir dans le sens d'une restauration de la monarchie. C'est ce qu'on lui a fait croire. Et ce "on" était très certainement l'abbé Cordier, personnage trouble, véritable "moine soldat", comme me l'a laissé entendre le comte de Paris. Mais il est très improbable que le comte de Paris ait donné lui-même cet ordre. Ce n'était vraiment pas dans le style du personnage.PHD
Répondre
P
Il est un peu téméraire d'affirmer que le meurtre de Darland a été commandité par le comte de Paris.Celui-ci, en effet, a toujours nié cette responsabilité, et les preuves du contraire manquent.Un conditionnel serait - à tout le moins - nécessaire.Cordialement Philippe Delormeauteur de "Lhomme qui rêvait d'être roi", entretiens avec le Comte de Paris (Ed. Buchet-Chastel 2005).http://phidelorme.free.fr/phid
Répondre
S
<br /> Merci de votre commentaire qui honore ce modeste blog. je ne suis pas historien moi-même. Je n'ai lu que le livre d'Alain Decaux qui m'a cependant totalement convaincu sur la responsabilité du<br /> Comte de Paris.<br /> <br /> Au cours de la matinée du 25 décembre, Bonnier reçoit la visite de son père, Eugène Bonnier. Alors que celui-ci manifeste une grande inquiétude, Fernand lui parle sur un ton décontracté:<br /> "Alors, papa, tu es plus dégonflé que moi? Tu as tort. Il faut que tu saches que j'attends du secours de gens très haut placés. - Mais, Fernand, tu ne sais donc pas ce que tu risques? - La voix de<br /> Fernand est toujours assurée: «Ceux qui vont m'aider ce sont d'Astier de La Vigerie et le comte de Paris. C'est pour eux que j'ai agi. (Témoignage cité par Alain Decaux dans Alain Decaux raconte.<br /> Perrin, 1980.)"<br /> <br /> <br />