Young leaders
Bill Clinton, Hillary Clinton, le général Wesley Clark, Christine Ockrent, Jean-Marie Colombani (Le Monde), Emmanuel Chain, Jérôme Clément (président d’ARTE), François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Alain Juppé, Yves Censi, Valérie Pécresse, Philippe Auberger, Jacques Toubon, Eric Raoult .... et bien d'autes
Si vous vous voulez rentrer dans le cercle restreint de la future élite mondialiste, vous pouvez vous inscrire en ligne
http://www.french-american.org/ .
Pierre Hillard explique l'origine de la FAF (decapactu) :
A l’origine, la French-American Foundation (FAF) a été créée par trois éminents Américains en 1976 : James G. Lowenstein, James Chace et Nicholas Wahl. Les deux premiers étaient membres du très influent CFR (Council on Foreign Relations) où s’élabore la politique étrangère américaine tandis que le troisième était professeur de science politique. Ces représentants américains se sont appuyés sur des Français occupant de hautes fonctions.
Ainsi, on retrouve un des fondateurs de la revue « Le Point », Olivier Chevrillon ; le président de Péchiney, Pierre Jouven ; le futur représentant du comité exécutif de EADS, Jean-Louis Gergorin qui travaillait au ministère des Affaires étrangères ; le futur président de l’Institut français des relations internationales (l’IFRI), Thierry de Montbrial ...
Le lancement officiel de la FAF eut lieu grâce à la proposition du président Giscard
d’Estaing, lors d’un repas à l’ambassade de France à Washington le 18 mai 1976, en présence du président des Etats-Unis, Gerald Ford et du Secrétaire d’Etat, Henry Kissinger. Le but recherché
comme le rappellent les textes officiels est le suivant : « L’objectif de la Fondation franco-américaine est de renforcer la relation franco-américaine considérée comme
un élément essentiel du partenariat transatlantique ». Cette formulation atlantiste recèle, bien évidemment, beaucoup de choses.
Que répondre à ceux qui disent que la FAF n’est rien d’autre qu’un club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français ?
PH : Il va de soi qu’évoquer le principe d’un « club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français » est une farce. D’abord, l’amitié n’existe pas entre les Etats. En revanche, on peut assister à des élans d’amitié entre certains peuples. Cependant, restons prudent. En effet, en raison des rivalités économiques et, parfois, militaires, ces liens d’amitié peuvent vite disparaître. Ensuite, à la lecture des noms composant le groupe des généreux donateurs1 et dirigeants2, on peut se dire que des raisons bien matérielles et idéologiques doivent agiter les esprits de la FAF. En effet sans tous les nommer, on y trouve Franck Carlucci du groupe Carlyle ; David Rockfeller, ancien président du Council on Foreign Relations et fondateur de la Trilatérale ; Ernest-Antoine Sellière, ancien président du patronat français et européen ou encore un des anciens présidents de la FAF, John Negroponte, ancien ambassadeur à Bagdad. A ce niveau, la philanthropie n’existe pas.