La guerre secrète contre l'Eglise
Pour nombre
d'éditorialistes et de blogueurs, la conclusion s'impose; Benoit XVI est un mauvais pape, incapable de gérer la curie, un mauvais communicateur, un professeur de théologie éloigné des
réalités. Après l'affaire Williamson puis l'affaire brésilienne, plus rien ne sera pardonné à ce pape allemand conservateur qui a osé vouloir faire l'unité de l'Eglise en ouvrant sa porte à
la fraternité Saint Pie X. A vrai dire, voici le crime impardonnable. Pour le reste, il suffit de se remémorer l'idiome bien connu " quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la
rage".
On dit que Benoit XVI est désemparé. Il sait pourtant que ce monde, dirigé
par des forces occultes, veut l'empêcher de remplir sa mission divine. Déja, il a du embrasser le "saint" Coran, se recueillir devant le mur des lamentations, se résoudre à
abandonner la canonisation de Pie XII. Ce n'est pas suffisant; laché par bon nombre de catholiques, de prêtres et d'évêques, il lui faut être un pape soumis totalement à la
pieuvre maçonnique. Ce n'est pas étonnant quand on sait que la direction de l'église actuelle est totalement infiltrée.
Chacun se souvient de la loge P2 appelée aussi " loge ecclésiastique " à laquelle des centaines de cardinaux et d' évêques de la curie
ont adhéré.
Voici des extraits du plan d’infiltration de l’Église romaine, élaboré par la
franc-maçonnerie italienne et découvert par la police du pape Pie IX: « Ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le messie, c’est un pape selon nos besoins [...]. Pour nous assurer un pape dans les proportions exigées, il s’agit d’abord de lui façonner, à ce pape, une génération digne du
règne que nous rêvons. Laissez de côté la vieillesse et l’âge mûr; allez à la jeunesse [...]. Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions; il
gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le pontife qui devra régner, et ce pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera
nécessairement plus ou moins imbu des principes [...] que nous allons commencer à mettre en circulation [...]. Que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la
bannière des clefs apostoliques [...]. Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui
n’aura besoin que [...] d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde » (in: Crétineau-Joly: L’Église romaine en face de la révolution, 1859,
réédition Paris 1976, 1. II, p. 82 - 90).
De nombreux papes ont dénoncé la franc-maçonnerie comme étant une entreprise travaillant à la destruction du catholicisme. Pour Léon XII (1823-1829) il est “absolument certain”
qu’existe malgré la diversité de leurs noms, une unité “de toutes les sectes pour un projet infâme”. Saint Pie X (1903-1914) combat l’esprit maçonnique qui s’infiltre dans le sein de l’Eglise. Le
Pape écrit la célèbre encyclique “Pascendi” du 8 septembre 1907 qui condamne le modernisme, en le définissant “égoût collecteur de toutes les hérésies”.
Vatican II a été le chef d'oeuvre des forces occultes; le concile a permis d'ouvrir ainsi les vannes du modernisme dans
l'Eglise. Le résultat est visible : des églises désertées, des séminaires fermés, des sacrements
délaissés, des fidèles en proie au relativisme moral décadent .
Mgr Lefebvre pouvait dire :
« Nous sommes excommuniés par des modernistes, par des gens qui ont été condamnés par les Papes précédents.
« Alors, qu’est-ce-que ça peut bien nous faire ! nous sommes condamnés par des gens qui sont condamnés ! par des gens qui devraient être excommuniés
publiquement ! »