Les voeux des présidents

1 Janvier 2011, 18:37pm

Publié par Simon Duplessis

N'étant pas hispanophone, je n'ai pu écouter malheureusement les voeux du président Hugo Chavez. Cela m'aurait donné un peu de confiance dans l'Homme et la Politique. Voila une personne qui fait beaucoup pour son pays , en particulier pour la réduction de la pauvreté. Chavez a pris des mesures hardis pour soustraire le Venezuela, son économie et ses ressources énergétiques de la main des financiers internationaux.

Mahmoud Ahmadinejad, l'autre pestiféré de service du système, a exprimé l'espoir que "l'année 2011 soit l'année de l'amitié et de la paix, pour la communauté humaine", dans des messages adressés à ses homologues chrétiens. Ahmadinejad, a, par ailleurs, adressé un autre message de félicitations au Pape Benoît XVI, à l'occasion du nouvel an chrétien

Chez nous , le président ne parvient pas dans ses voeux à noyer le poisson. Sarkozy tente vainement de faire oublier ses responsabilités dans la situation quasi catastrophique de la France en mettant tout sur le dos de la crise financière. C'est vrai ; à cette occasion, il s'est beaucoup agité et a cru faire preuve d'une grande compétence en tapant dans le dos d'Obama et en courant les G20. Le pouvoir a proncipalement sauvé les banques victimes de leur propre spéculation au lieu de les nationaliser et l'on propose au citoyen français de travailler plus longtemps pour gagner moins.

Aujourd'hui, il s'accroche à l'euro, à l'Europe, à la mondialisation ne voulant pas voir que les remèdes sont la cause de la maladie. II s'accroche aussi malgré tout au pouvoir et tente une nouvelle fois de jouer au Le Pen -"canada dry"; comme si interdire la burka allait empêcher l'immigration massive et l'islamisation de notre pays !

Malgré tout, il ne faut pas désespérer; il y a des "Chavez" français. Bruno Gollnisch par exemple (un futur président, espérons le !) .

Que nos compatriotes, grâce à nous, retrouvent l’espérance.

Qu’ils sachent que les difficultés qu’ils rencontrent ne sont pas dues à la fatalité. Que l’on n’est pas obligé d’assister impuissant à la destruction brutale ou insidieuse de la famille, au découragement de ceux qui travaillent, à l’installation des autres dans la précarité, à la corruption des dirigeants politiques, à la partialité d’une justice dédiée à la police de la pensée, au règne de plus en plus brutal des voyous…

Rien de tout cela n’est irréversible!

Oui, qu’en 2011 les Français retrouvent la force : d’accueillir la vie, de créer des richesses dont les autres comme eux-mêmes pourront bénéficier, d’être fiers de leur passé et de leur incomparable patrimoine, d’envoyer promener les sinistres prophètes qui les culpabilisent à force de repentances, et d’affirmer qu’ils entendent rester maîtres chez eux, comme ils en ont le droit et même le devoir.

Tout cela est possible, mais ne dépend que de nous… et de la Providence, qui nous y aidera, si nous nous y aidons nous-mêmes