En bref
Jacquot mis en examen : cela nous réconcilie avec la justice de notre pays mais comme le souligne ce brave Arnaud Montebourg, cela vient un
peu tard: il est sorti des affaires et il est un peu malade. Cela ne vaut plus le coup de l'embêter .
Tir de barrage aujourd'hui sur NSS qui encore dit un gros mot : il a utilisé le mot "otages" pour désigner les usagers qui galèrent depuis 8 jours dans les transports.
J'ai essayé de trouver une définition qui ne sort pas du dico:
- sur un site pas trop à droite :
Otages : Malheureuses victimes des odieuses grèves généralement perpétrées par les privilégiés des services publics. A ne pas confondre avec les salariés menacés de licenciement en cas
de comportement attentatoire à la dignité de l’entreprise. (Je crois que c'est du 2° degré).
et puis sur un autre, j'ai trouvé le champion du cynisme:
Il faut, décidément, faire attention aux mots. On entend beaucoup ces jours-ci les usagers se plaindre que les grévistes les « empêchent » d’aller travailler. Or, au sens strict,
ils ne les empêchent pas. Ils cessent de les y aider. CQFD !
Bon effectivement, "otage", ce n'est pas le mot qui convient pour parler des gens qui sont tout simplement em...dés par des em...deurs.
Et puis comme dit ma voisine; " les gens sont résignés et ils ne diront rien même si la grève doit durer encore des semaines . Enfin ..., ça vaut le coup si Sarko ne cède rien".
A propos de Sarkosy et de sa détermination, c'est André Noël qui rapporte ainsi sa venue au Guilvinec :
le président est venu avec dans sa musette l'exonération des charges patronales. Il l'annonce à la foule des pêcheurs qui lui lancent : "et les charges salariales? ". NSS sollicite
du regard ses conseillers. Sans réfléchir plus que cela, il répond : "d'accord pour les charges salariales". Et hop là, 20 milliards d'euros !
Qui va payer ? ben , nous ... les contribuables, bien sûr !
Quelle est la grande peur des députés UMP à propos de Sarko ?... sa chiraquisation .
A mon avis, c'est bien parti.