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Eclairage

Honneur à Jeanne

3 Mai 2009, 20:47pm

Publié par Simon Duplessis

HONNEUR A JEANNE, OUI HONNEUR A JEANNE !

Jeune fille de la terre et du ciel, missionnée dans les temps d'infortune pour sauver la France en danger de disparaître par violence et par trahison, dans un ensemble étranger et de perdre, par là, sa souveraineté, son indépendance, sa langue, son identité......

.....De quoi s'agissait-il il y a près de 600 ans?

De livrer la France au Roi d'Angleterre avec la complicité de l'Université de Paris, de l'Eglise de France et des intrigants féodaux. ....

...
. Il est cruel au peuple de France, et « il y a grande pitié au Royaume" : la guerre, la famine, la peste ravagent le pays. Paris où elle a tué plus de 100 000 personnes, est déchirée par les fureurs révolutionnaires de Caboche et de Capeluche.

Pour comble de malheur, le roi Charles VI est devenu fou et le restera 30 ans durant. Les grands féodaux se déchirent à belles dents et le pays exsangue vient d’être livré à l’étranger par l’ignoble Traité signé à Troyes en 1419 par la Reine Isabeau, livré au Roi d’Angleterre Henri V de Lancastre. Le dauphin de France est banni et le Pape Martin V sera le seul à refuser d’être complice de la forfaiture.

Quatre ans plus tôt, les Anglais ont débarqué en Artois et écrasé la chevalerie française à Azincourt.

Tout est perdu ou presque. En 1422, Henri V meurt. Henri VI, Roi d’Angleterre est proclamé Roi de France. Jeanne a 10 ans.

A 12 ans, l’enfant établira un mystérieux contact avec ce qu’elle appelle ses voix.
Que lui disent-elles ? Que disent St-Michel, Ste-Catherine, Ste-Marguerite à cette bergère lorraine ? Excusez du peu ! D’aller au secours du Roi et de libérer la France. Elle croit et ce qui est miraculeux, elle va le faire croire.

Cinq and plus tard, Jeanne qui ne sait ni lire, ni écrire, ni monter à cheval, part pour accomplir le plus prodigieux destin de l’histoire humaine.

Elle a 17 ans, il ne lui reste que 2 ans et 3 mois à vivre. Aussi, tout va très vite. Elle rencontre le Roi à Chinon, se met à la tête de l’armée, libère Orléans, écrase les Anglais à Jargeau et le 18 juin à Patay. Elle fait sacrer le Roi à Reims, le tout en cinq mois.
Deux mois plus tard, aux portes de Paris, elle est blessée pour la troisième fois.

Le 23 mai, elle est prise à Compiègne et vendue aux Anglais par les Bourguignons. Emprisonnée à Rouen dans une cage de fer, puis ferrée aux pieds et à la taille, elle est gardée par 7 soudards, dans un cachot sordide.

Jugée par un tribunal ecclésiastique présidé par l’infâme évêque Pierre Cauchon, elle est condamnée à mort et brûlée vive, le 30 mai 1431 sur le bûcher de Rouen. Son dernier souffle est un acte de foi et une prière : Jésus Marie. Elle n’a que 19 ans.

Dès lors, la libération va bon train et un de ses anciens compagnons d’armes, le Connétable de Richemont boute les Anglais hors de France en 1453.
Personnage historique au parcours inimaginable, elle fut tout à la fois Sainte et martyre au plan spirituel, elle fut au temporel un grand chef de guerre et un grand chef politique.

Amour du peuple, amour de la Patrie terrestre qu’elle ne sépare jamais de la Patrie céleste, légitimité, autorité du Roi, indépendance de la France, identité et sécurité des Français, rassemblement des forces nationales, action vigoureuse contre l’ennemi, foi dans l’avenir, tels furent ses principes et ses objectifs. Près de six siècles plus tard, tels sont les nôtres.

Rien ne lui sera épargné en échange de sa gloire immortelle, ni les abandons, ni les trahisons, ni les lâchetés, ni les plus basses insultes, ni les plus ignobles calomnies. Elle n’échappera même pas à des techniques qu’on pourrait croire de notre temps : la désinformation et la diabolisation. Mais, comme nous le démontrons ici à Paris, 578 ans plus tard, son souvenir reste impérissable. Sa trace éblouissante est muée par une vertu qui est pour nous un modèle : l’intransigeance.

Extrait du discours du 1° mai 2009 de Jean Marie  Le Pen

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C
La vraie Régine Pernoud n'aurait jamais osé rédiger un tel billet.Ne salissez pas le nom porté par cette véritable historienne qui a redonné aux femmes leur vraie place, pas celles de la segolénitude!L'humble gardienne de mouton a fait son travail, ce que ne peuvent pas  revendiquer les femmes de nos excellences républicaines. Elle a sauvé la France, Elle !
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R
Mais non, je ne prends personne en grippe.Si M Le Pen, ou son porte-plume, avait lu mes livres, il ne ferait pas tant d'erreurs historiques, ce que Jeanne, assise sur un nuage à côté de moi, me confirme.Elle a été déçue de devoir attendre presque 6 siècles pour être canonisée. Elle assume, mais ne s'attendait pas à être récupérée à ce point : elle est la sainte de tous les français, et pas d'un parti politique, quel qu'il soit.D'autant que son idée, conforme à l'esprit du temps, était que les Chrétiens fassent la paix, pour mieux refouler les infidèles sarrazins lors d'une nouvelle croisade à monter. Ca, ça aurait pu être repris...Elle me confirme que ses ennemis étaient plus les Bourguignons que les anglais, ceux-là profitant de la faiblesse du dauphin pour piquer le royaume de France.
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R
Mais non, je ne prends personne en grippe.Si M Le Pen, ou son porte-plume, avait lu mes livres, il ne ferait pas tant d'erreurs historiques, ce que Jeanne, assise sur un nuage à côté de moi, me confirme.Elle a été déçue de devoir attendre presque 6 siècles pour être canonisée. Elle assume, mais ne s'attendait pas à être récupérée à ce point : elle est la sainte de tous les français, et pas d'un parti politique, quel qu'il soit.D'autant que son idée, conforme à l'esprit du temps, était que les Chrétiens fassent la paix, pour mieux refouler les infidèles sarrazins lors d'une nouvelle croisade à monter. Ca, ça aurait pu être repris...Elle me confirme que ses ennemis étaient plus les Bourguignons que les anglais, ceux-là profitant de la faiblesse du dauphin pour piquer le royaume de France.
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L
c'est bien ce que je craignais: Régine pernoud a pris Simon en grippe! encore un coup des cauchon.
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S
Vous êtes trop dure,  Régine, et somme toute trés injuste . En fait , je pense que c'est plus Le Pen que sa prose qui vous hérisse et peut être aussi le fait que ce soient le Maréchal  Pétain puis Le Pen qui aient mis Jeanne d'Arc à l'honneur. Mais Jeanne n'appartient à personne, je vous l'accorde. Quant à ma modeste personne, n'en ayez pas honte puisque nous n'avons rien en commun.
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