A bout portant
Dans ce film, vous êtes dans un Paris qui préfigure l'avenir; on ne sait pas s'il existe encore des gaulois ou s'ils sont tous métissés car toute la population a le visage basané. Seuls les méchants - des policiers ripous- ont des têtes de français (Gérard Lanvin). Le héros s'appelle Samuel (Gilles Lelouche), la victime Meyer, le bandit sympa (Roschdy Zem ) porte un nom bien de chez nous, malgré son apparence maghrébine. Ses amis sont des africains qui vivent dans des caravanes. Le personnel de l'hôpital est d''origine nord-africaine mais ça, c'est vraiment de la réalité. En definitive, tout cela sent bon le message subliminal: le français de souche est abominable, le juif est l'éternelle victime, et la société doit devenir inéluctablement multiraciale ( pardon ; multiethnique).
Pourquoi dire tout cela ?
Parce qu'il faut inlassablement dénoncer l'imposture là où elle se trouve, comme le disait Chateau-Jobert:
La Révolution a progressé à force de cacher son visage total, son esprit véritable, ses objectifs ultimes.
Le moyen le plus efficace de la réfuter au yeux des révolutionnaires consiste à la montrer tout entière, soit dans son esprit et les grandes lignes de son action , soit en chacune de ses manifestations ou manoeuvres apparemment innocentes ou insignifiantes. Arracher ainsi ses voiles, c'est lui porter le plus dur des coups.